Ces fameuses
nouvelles normes définissent une épaisseur conseillée d’isolant sous-toiture aux
environs de 25 à 30cm minimum !!!
Autant vous dire qu’avec cette projection, la sous-pente sera beaucoup moins
praticable et nous allons trop perdre en habitabilité.
Les matériaux
isolants minces ne sont pas convainquant, et les retours d’expérience ne sont
pas à leur avantage. Nous oublions vite cette piste.
Nous
décidons donc de partir sur une épaisseur de 20cm en 2 temps :
-
Première couche de 10cm de laine de verre entre
les chevrons dans le sens vertical
-
Seconde couche de 10cm de laine de verre se
ferra par devant les chevrons dans le sens horizontal
Le fait de
croiser les sens de poses de la laine de verre a pour but d’accroitre
l’isolation, ou tout du moins, de limiter les « fuites » (déperdition
thermique).
Le placage
devra donc se faire sur des fourrures posées à 10cm des chevrons.
Les
fourrures se clipsent sur des suspentes à visser dans la charpente. Nous
prenons des suspentes de 18cm de long pour avoir la marge nécessaire pour
visser et adapter la hauteur en fonction des chevrons qui ne sont pas tous de
niveau. Nous fixons une suspente tous les 80cm (un chevron sur deux).
Finalement,
cette étape s’est montrée beaucoup plus longue que prévue. L’astuce que nous
avons trouvée pour gagner du temps :
-
Fixer une suspente à chaque extrémité de la
pièce (ou de la longueur de votre fourrure)
-
Clipser la fourrure
-
Ajuster le niveau et poser les suspentes
intermédiaires en conservant le niveau
Vous évitez
ainsi de visser/dévisser chaque suspente intermédiaire posée en anticipation
pour les mettre à niveau.
Arrive alors
le moment le plus désagréable… la pose de la laine de verre. Acheter en
rouleaux de 10m de long (1,2m de large), il nous faudra plus de 3 jours pour
couvrir l’intégralité des sous-pentes (environ 190m²). Nous limitons les découpes et travaillons avec
des longueurs complètes que nous faisons passer sur les bastaings afin de
limiter les « fuites » au niveau de raccords.
Ce n’est pas
un mythe, la poussière de la laine de verre est assez agressive et je
recommande vraiment de travailler avec masque, gants, manches longues et
si possible des lunettes.
Je n’ai pas
voulu investir dans une agrafeuse électrique, mais j’avoue l’avoir regretté en
fins de journées. Sur les 2 agrafeuses utilisées, l’une à rendue l’âme. Avoir
du bon matériel aide vraiment à gagner du temps. Je ferai un article sur les outils
utilisés et le retour d’expérience que j’en ai.
Le résultat
est positif et donne le sourire, car nous avons basculé dans la première étape
de reconstruction. Enlever l’existant est une chose, mais commencer la
réhabilitation est beaucoup plus encourageant !!
Le résultat
est peu visuel :
Il a parfois
fallu jouer les équilibristes :
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