Clairement, l'ancienne mezzanine était plus qu'une vaste blague. Soutenue par des cordes d'escalades, il n'était pas question de la restaurer, mais de la supprimer et de la recréer.
Le démontage ne fut pas compliqué !
Pour la future mezzanine, j'ai trouvé des abaques sur internet qui m'ont permis de définir la section des solives à installer. La section varie en fonction de l'espace entre les 2 murs d'appuis ainsi qu'entre chaque solive. Pour ma part, j'ai pris des madriers de 225mm x 75mm :
Les sabots sont fixés dans les pierres du murs par des tiges filletées de 100mm de long et 10mm de diamètre à l'aide de scellement chimique.
Les solices en place, espacées les une des autres de 30cm :
Pour finir, nous posons le plancher. Des dalles d'OSB2 de 18mm d'épaisseur. Pour limiter les futurs grincements et autres craquement, nous posons une couche de fibre de bois entre les solives et les plaques d'OSB2. D'une épaisseur de 4 ou 5mm, cette fibre de bois se vend en panneau pour servir d'isolant sous les planchers. Ce matériau compact, mais malléable, devrait permettre de limiter les bruits de grincement.
Question fixation, nous vissons les plaques d'OSB avec des vis de 4x60mm.
Surface au sol obtenue : un peu moins de 15m².
On s'arrête là pour le moment. La rambarde et l'escalier définitif viendront dans un second temps !
Le charme et le potentiel de cette vieille bâtisse nous ont immédiatement séduit. Mais la route est longue entre la vétuste habitation et la demeure cosy et chaleureuse. Suivez notre aventure dans la rénovation et la réhabilitation de cet ancien atelier d'ébéniste au cœur de la proche banlieue parisienne.
lundi 7 septembre 2015
Isolation des murs et plaquage - Chambre 3
Pour les murs, nous avons hésité.
Ces vielles pierres ont beaucoup de charme. Pour les restaurer et garder cet aspect pour notre intérieur, l'effort n'est pas si énorme d'après les tutoriels vu sur la toile.
Mais le temps nous manque un peu, et je préfère ajouter de l'isolant sur les murs même s'il n'y en a pas beaucoup besoin vu leur épaisseur.
Nous choisissons donc de partir sur 10cm de panneau de laine de verre. Nous prenons de la marque URSA.
Mais avant la pose de l'isolant, il faut construire les armatures :
Rail en haut et en bas avec 3 montants par plaque (dans la largeur) ou 5 par plaque (dans la longueur - en bas du plafond rampant).
Une contrainte de faisabilité s'est opposée à nous : comment poser des rails face à face alors qu'on est sur un plafond rampant. Sur la toile, nous avons lu des astuces de "vis dans les angles", ou encore de pose de cale... nous avons un peu innové :
Nous avons entaillé les rails pour créer des "pates". Ces pates sont pré-percées et ensuite fixées dans le plafond rampant, plaquant ainsi parfaitement le BA13 du plafond rampant. Le rail reste ainsi "mobile" pour pouvoir être présenté face au rail posé au sol.
Une fois les montants sertis avec les rails, l'ensemble ne bouge plus.
Sur le mur opposé, la hauteur sous plafond est de 3,2m. Disposant uniquement de montant de 3m, nous avons créé des "rallonges" : un morceau de rail sert de raccord entre les 2 morceaux de montant.
Enfin, je trouvais qu'avec cette hauteur de montant, leur rigidité allait être mise à l'épreuve. N'étant fixé qu'en haut et en bas dans les rails, j'ai ajouté des renforts fabriqué à partir des chutes de montant. Serti à l'arrière d'un montant et fixé dans le mur, ce renfort permet de consolider la structure :
Question outillage, même s'il est possible de faire sans, n'hésitez vraiment pas à investir dans une pince à sertir.
Puis, vient la pose des panneaux de laine de verre :
Pour les murs exposés à l'extérieur, j'applique par devant les rails un film par-vapeur. La pose est toute simple : Des petits morceaux de doubles phases sur les montants et pose du film plastique :
Enfin, pose des plaques de BA13 :
Nous en profitons pour également réaliser l'encadrement du Velux ainsi que le coffrage de l'ancien conduit.
La première chambre est donc quasi prêt pour les bandes de joints. Reste la cloison avec la salle de bain et WC pour enfin obtenir une pièce.
Ces vielles pierres ont beaucoup de charme. Pour les restaurer et garder cet aspect pour notre intérieur, l'effort n'est pas si énorme d'après les tutoriels vu sur la toile.
Mais le temps nous manque un peu, et je préfère ajouter de l'isolant sur les murs même s'il n'y en a pas beaucoup besoin vu leur épaisseur.
Nous choisissons donc de partir sur 10cm de panneau de laine de verre. Nous prenons de la marque URSA.
Mais avant la pose de l'isolant, il faut construire les armatures :
Rail en haut et en bas avec 3 montants par plaque (dans la largeur) ou 5 par plaque (dans la longueur - en bas du plafond rampant).
Une contrainte de faisabilité s'est opposée à nous : comment poser des rails face à face alors qu'on est sur un plafond rampant. Sur la toile, nous avons lu des astuces de "vis dans les angles", ou encore de pose de cale... nous avons un peu innové :
Nous avons entaillé les rails pour créer des "pates". Ces pates sont pré-percées et ensuite fixées dans le plafond rampant, plaquant ainsi parfaitement le BA13 du plafond rampant. Le rail reste ainsi "mobile" pour pouvoir être présenté face au rail posé au sol.
Une fois les montants sertis avec les rails, l'ensemble ne bouge plus.
Sur le mur opposé, la hauteur sous plafond est de 3,2m. Disposant uniquement de montant de 3m, nous avons créé des "rallonges" : un morceau de rail sert de raccord entre les 2 morceaux de montant.
Enfin, je trouvais qu'avec cette hauteur de montant, leur rigidité allait être mise à l'épreuve. N'étant fixé qu'en haut et en bas dans les rails, j'ai ajouté des renforts fabriqué à partir des chutes de montant. Serti à l'arrière d'un montant et fixé dans le mur, ce renfort permet de consolider la structure :
Question outillage, même s'il est possible de faire sans, n'hésitez vraiment pas à investir dans une pince à sertir.
Puis, vient la pose des panneaux de laine de verre :
Pour les murs exposés à l'extérieur, j'applique par devant les rails un film par-vapeur. La pose est toute simple : Des petits morceaux de doubles phases sur les montants et pose du film plastique :
Enfin, pose des plaques de BA13 :
Nous en profitons pour également réaliser l'encadrement du Velux ainsi que le coffrage de l'ancien conduit.
La première chambre est donc quasi prêt pour les bandes de joints. Reste la cloison avec la salle de bain et WC pour enfin obtenir une pièce.
vendredi 4 septembre 2015
Plaquage plafond rampant
Afin de pouvoir travailler seul ou tout simplement plus facilement, jai fait l'acquisition d'un lève-plaque. Une bonne occasion sur LeBonCoin !
La pose de la première plaque :
Les autres suivent dans la foulée :
Chambre 3:
Salle de bain en plaques hydrofuges :
Au dessus de la mezzanine :
A fin Août, il reste encore quelques portions de plafond rampant à plaquer. Quelques finitions ou endroit inaccessible temporairement.
Modification de charpente
A 2 endroits, les renforts de la charpente empêchent d'optimiser l'aménagement de l'étage -
- La jambe de renfort en lieu et place de la future porte de la chambre 3
- Le renfort posé (!!!) sur un mur de pierre intérieur bien plus épais qu'il n'y a besoin.
Nous faisons appel à un charpentier, mais décidons de réaliser nous même la suppression du mur de pierre pour limiter le devis. Après étaiement de la charpente, nous pouvons agir !
Pas besoin de force particulière, les pierres partent assez bien. Nous sommes en présence de mûr vraiment très ancien car le scellement entre les pierres ressemble à de la terre.
Avant :
Sans le mur :
Après :
Nous avons fait une petite semelle de ciment au sol afin que le charpentier puisse se reposer sur une surface plane.
Dans la chambre 3 :
La jambe de renfort qui s'appuyait dans le mur est mise à la verticale pour s'appuyer sur la chape qui, à cet endroit est au-dessus d'un mur porteur.
L'artisan qui a réalisé les travaux est vraiment à conseiller !
D'une part, son devis était à un bon prix, et d'autre part, un travail de qualité réalisé dans les délais :
Michaël WAGNER à Houilles (78800)
- La jambe de renfort en lieu et place de la future porte de la chambre 3
- Le renfort posé (!!!) sur un mur de pierre intérieur bien plus épais qu'il n'y a besoin.
Nous faisons appel à un charpentier, mais décidons de réaliser nous même la suppression du mur de pierre pour limiter le devis. Après étaiement de la charpente, nous pouvons agir !
Pas besoin de force particulière, les pierres partent assez bien. Nous sommes en présence de mûr vraiment très ancien car le scellement entre les pierres ressemble à de la terre.
Avant :
Sans le mur :
Après :
Nous avons fait une petite semelle de ciment au sol afin que le charpentier puisse se reposer sur une surface plane.
Dans la chambre 3 :
La jambe de renfort qui s'appuyait dans le mur est mise à la verticale pour s'appuyer sur la chape qui, à cet endroit est au-dessus d'un mur porteur.
L'artisan qui a réalisé les travaux est vraiment à conseiller !
D'une part, son devis était à un bon prix, et d'autre part, un travail de qualité réalisé dans les délais :
Michaël WAGNER à Houilles (78800)
Isolation de la sous-pente - Deuxième couche
Pour celles ou ceux qui ont eu l'oeil, les photos de l'article précédent laisse déjà apercevoir que la deuxième couche d'isolant de la sous-pente est posée !
Je viens de me rendre compte de mon erreur chronologique. Bref...
Nous avons fini l'isolation de la sous-pente en posant la deuxième couche de laine de verre. Nous sommes restés sur 10cm d'épaisseur, et, à défaut d'avoir trouvé une solution facile, nous n'avons pas "croisée" les 2 couches de laine de verre et nous avons gardé un sens de haut en bas.
Nous voici donc avec 20cm de laine de verre sous toiture. L'espace entre les fourrures et la charpente étant souvent supérieur à 10cm, la laine de verre va vraiment pouvoir se détendre et effectuer pleinement son rôle d'isolant.
Je profite de cet article pour évoquer l'installation de la VMC. Suspendu dans le chien-assis, elle sera ainsi dissimulée et entre 2 couches de laines de verres pour l'isolation phonique et thermique qui peut avoir tendance à créer de l'eau dans les conduits en hiver.
Nous avons sélectionné une VMC simple flux mais économique en consommation électrique. Nous allons la laisser en petite vitesse constamment et un interrupteur sera installé dans la salle de bain pour activer la grande vitesse.
Pour la répartition des conduits :
- 1 conduit de 80mm de diamètre dans les WC
- 1 conduit de 80mm de diamètre dans la Salle de bain, non loin de la baignoire
- 1 conduit de 150mm de diamètre juste au dessus de la douche
Je viens de me rendre compte de mon erreur chronologique. Bref...
Nous avons fini l'isolation de la sous-pente en posant la deuxième couche de laine de verre. Nous sommes restés sur 10cm d'épaisseur, et, à défaut d'avoir trouvé une solution facile, nous n'avons pas "croisée" les 2 couches de laine de verre et nous avons gardé un sens de haut en bas.
Nous voici donc avec 20cm de laine de verre sous toiture. L'espace entre les fourrures et la charpente étant souvent supérieur à 10cm, la laine de verre va vraiment pouvoir se détendre et effectuer pleinement son rôle d'isolant.
Je profite de cet article pour évoquer l'installation de la VMC. Suspendu dans le chien-assis, elle sera ainsi dissimulée et entre 2 couches de laines de verres pour l'isolation phonique et thermique qui peut avoir tendance à créer de l'eau dans les conduits en hiver.
Nous avons sélectionné une VMC simple flux mais économique en consommation électrique. Nous allons la laisser en petite vitesse constamment et un interrupteur sera installé dans la salle de bain pour activer la grande vitesse.
Pour la répartition des conduits :
- 1 conduit de 80mm de diamètre dans les WC
- 1 conduit de 80mm de diamètre dans la Salle de bain, non loin de la baignoire
- 1 conduit de 150mm de diamètre juste au dessus de la douche
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